Logement : de nombreuses habitations menacées par des fissures en France
En France, 48 % des communes seraient touchées par le phénomène de retrait-gonflement des argiles, qui fait bouger les habitations et les fissures.
Des fissures lézardent sur les façades des habitations, menaçant leurs fondations. Ce phénomène, qui touche dix millions de maisons en France, est amplifié ces dernières années par le dérèglement climatique. À Pont-Péan (Ille-et-Vilaine), la ville est construite sur une terre argileuse, sensible aux variations de températures. Le maire souhaite faire reconnaître l’état de catastrophe naturelle.
Deux à trois milliards d’euros pour les assurances en 2022
À l’échelle nationale, 48 % des communes seraient impactées par le phénomène de retrait-gonflement des argiles. Avec la chaleur, les terres s’assèchent et provoquent un affaissement progressif du sol. Quand il pleut, le sol gonfle, la terre bouge et les constructions se fissurent. Dans la Sarthe, 325 communes sont victimes de ce phénomène. À Saint-Georges-de-la-Couée (Sarthe), le maire, Sylvain Bidier, demande de sortir de l’état de catastrophe naturelle pour que ce phénomène puisse être pris en compte par les assurances. En 2022, les fissures ont coûté entre deux et trois milliards d’euros aux assureurs.